A propos
AFEV
L'AFEV "Association de la Fondation des Etudiants pour la Ville", association engageante et engagée, contribue à lutter contre les inégalités scolaires et à la relégation des quartiers populaires. Dans le cadre de ses actions, l'AFEV propose aux étudiants de mener des actions concrètes et utiles sur différents terrains d'engagement solidaire.
Inspiré par les Kot-à-projet, l'AFEV a lancé en 2010 le projet KAPS. Et depuis septembre 2014, se sont ouvertes 24 "kolocations à projets solidaires" sur le quartier du Grand Mirail avec 70 étudiants. L’idée étant de proposer à des étudiants de s'immerger dans un quartier pendant un an pour construire avec les habitants de ce quartier des projets solidaires. Ils s'investissent et participent à des actions avec les habitants et les acteurs locaux autour de différentes thématiques. Telles que l'éducation, l'environnement, ou encore l’art. C'est autour de cette thématique des arts plastiques que des kapseurs ont décidé de s’orienter, dans le but de créer un échange à travers l’art et sensibiliser les jeunes à l’art. L’idée est de créer collectivement plusieurs œuvres qui sont montées par la suite en exposition à plusieurs endroits du quartier. La création de l’œuvre, les matériaux utilisés, les thématiques choisies se font de manière interactive, afin de faire participer les jeunes et mettre en avant les qualités artistiques de chacun
L'Agitee
Le Printemps Etudiant
L’Agitée est une association étudiante créée en 2012 dans le but de reprendre l’organisation du festival Le Printemps des Étudiants, créé en 1997 à Toulouse. L’association souhaite mettre en valeur la diversité des démarches artistiques étudiantes présentes sur les différents campus toulousains. Pour cela, elle va à la rencontre de projets déjà existants et en initie d’autres afin de proposer une programmation éclectique. Sa démarche se caractérise par le dialogue et la rencontre avec le tissu associatif toulousain et plus particulièrement étudiant.
Le Printemps Étudiant édition 2017 (20e édition) se déroule sur une semaine (du 15 au 21 avril 2017) mêlant artistes amateurs et professionnels, toulousains et nationaux. L’objectif du festival est de rendre la culture accessible aux étudiants, en les mettant en lumière ou aux premières loges. Le public visé par le festival se constitue principalement d’étudiants des différentes écoles et universités de l’agglomération toulousaine. Cependant, les actions s’étendent aussi hors les murs et touchent également un public plus large. La nature pluridisciplinaire de la programmation incite les étudiants à l’ouverture d’esprit et au partage des cultures. De plus, cette année un décloisonnement de la sphère universitaire est mis en œuvre avec l'Exposition Anamorphose en ouvrant la proposition événementielle aux quartiers proches des universités.
L'Exposition Anamorphose (mercredi 19 et jeudi 20 avril 2017 ; de 11h à 16h) a pour objectif d’investir le quartier du Mirail. En plein cœur d’une zone résidentielle et d’études, ce projet s’articule autour du lien social et de l'art contemporain. Cette intervention artistique met en avant des notions architecturales, plastiques et éthiques dans l’intérêt de valoriser la culture urbaine. Ce travail participatif et interactif a pour ambition d’intégrer l’habitant au cœur de la création artistique. Pour cela le projet global se divisera en trois parties : une structure artistique première accueillera deux autres parties : exposition photographique et atelier graffiti.
Cette œuvre éphémère a pour objectif de réunir les habitants du Mirail et les acteurs de l'université Jean Jaurès dans le but de co-créer un espace qui rassemble plusieurs médiums artistiques. Elle s’implante par une caractéristique principalement axée sur des notions architecturales singulières au quartier du Mirail de Toulouse, en effet le but de l'installation est de reprendre les lignes principales du bâtiment du Petit Varèse.
L’objectif de la collecte de photographies est de venir intégrer la vie de quartier au cœur même de l’œuvre, collectage d’un lieu, d’un moment, d’une émotion, d’un mode de vie...
Après récupération sur le site, les photographies seront imprimées puis collées sur la structure d'exposition (une photo par mètre d'exposition). L’atelier graffitis prend en compte cette installation photographique, la touche picturale est la première base artistique de l'installation à laquelle vient s’entremêler l'apport du graffiti.
